Lectures pour s’amariner!

Hello tout le monde! Quelques lectures en lien avec la voile ou l’océan, histoire de s’amariner durant nos préparatifs!

Quels ouvrages nous semblaient essentiels? Nous souhaitions partager ce petit article afin d’échanger avec vous sur d’autres lectures.

Commençons par le 1er arrivé sur la table de nuit, une sorte de bible: « le Vagnon de la Voile » de Marcel Olivier (env. 69€), durant 1000 pages tous les sujets primordiaux sont abordés de manière précise et très technique…souvent trop pour le simple lecteur! Il existe d’ailleurs une version simplifiée, pour les débutants.

« Dans cette « bible » des navigateurs à la voile, Marcel Oliver nous enseigne, avec toute son expérience de marin et de pédagogue de la mer, tout ce qu’il faut savoir pour bien naviguer à la voile : naviguer en sécurité, utiliser à bon escient son matériel, composer avec les éléments naturels (la mer, le vent, etc.), conduire sa navigation efficacement aussi bien près des côtes qu’au grand large. Un manuel de référence pour tous les formateurs et pour tous les plaisanciers qui souhaitent s’initier et se perfectionner à la pratique de la voile. Une lecture à deux niveaux : théorie fondamentale (souvent inédite) sur les pages de gauche, synthèse illustrée sur les pages de droite. Un incontournable des bibliothèques de bord ! » (extrait du Vagnon)

Cette lecture peut se substituer au fameux « Cours des Glénans » (env. 45€), peut être plus abordable techniquement mais tout aussi complet… tout le monde connait « les Glénans »!

« Best seller des ouvrages nautiques avec plus de 1000 pages d’illustrations, de théorie et de conseils, considéré par beaucoup comme la ‘Bible’ du marin, il est le complément indispensable à votre formation pratique. Indispensable à une bonne appréhension de la navigation à voile et de la mer, ce « Cours » est le fruit de l’enseignement tel qu’il se pratique aux Glénans : il s’appuie sur des méthodes fondées avant tout sur la pratique. C’est le livre de référence de tous les passionnés de la mer : du débutant au plaisancier aguerri, sans oublier le moniteur, le régatier, ou le curieux. Les nouveautés de la 8ème édition:
Une iconographie entièrement renouvelée, un nouveau chapitre sur l’environnement marin, une mise à jour des textes, un lexique français anglais et la refonte intégrale du chapitre ‘météorologie et navigation’
. » (extrait du Cours des Glénans)

« Safetics«   (env. 19,90€) votre guide sécurité au format poche de quart et waterproof! Un must have dans les livres à emporter à bord, un document abouti, simple, utile…essentiel!

« Safetics la Check-list des Marins est le 1er guide de navigation rédigé sous forme de check-lists inspirées de l’aviation. Safetics contient en 60 pages l’essentiel des règles de navigation validées par les experts de la sécurité en mer, pour tous les bateaux : voile ou moteur. Son contenu universel et très pratique a été conçu pour tous les skippers et équipiers, son format waterproof et résistant lui permet une durabilité sans équivalent, et son caractère réglementaire est un atout supplémentaire. » (extrait de Safetics)

« La longue route«  de Bernard Moitessier (env. 8,90€), un vrai récit de marin, de poète; une description longue, parfois lancinante, mais toujours précise et curieuse; enfin le récit d’un autre âge qui force le respect! Voici l’histoire derrière cette aventure:

« Alors qu’il ne se remet pas d’avoir bâclé son dernier récit, relatant son voyage de noces en Polynésie et le retour par le Cap Horn, le navigateur et écrivain Bernard Moitessier décide, après avoir d’abord sérieusement pensé au suicide, pour se racheter, d’écrire un autre livre. Un livre qui raconterait un voyage encore plus fabuleux. Il décide alors de ce tour du monde en solitaire sans escale. Apprenant qu’un anglais, Bill King, prépare le même voyage, un quotidien anglais, le Sunday Times, organise une course au règlement simplifié : chacun partira entre le 1er juin et le 31 octobre du port anglais de son choix ; il suffira ensuite de boucler le tour du monde par les trois caps, sans toucher terre et sans assistance. Deux récompenses à la clé : un chèque de 5 000 livres sterling pour le plus rapide, et un trophée (le Golden Globe), au premier arrivé. Le Golden Globe Challenge est créé. Il part le 22 août 1968 de Plymouth, à bord de Joshua, son ketch en acier de douze mètres, dont les mâts sont de simples poteaux télégraphiques. Il emporte avec lui un transistor radio pour écouter la météo mais pas d’émetteur radio pour communiquer sa position, jugeant ce matériel trop encombrant. Il embarque également un petit magnétophone pour raconter son aventure, une caméra Beaulieu 16 mm et douze bobines de film. Deux autres partent dans la même période : Loïck Fougeronet Bill King, avec qui il avait partagé énormément pendant toute cette période de préparatif ». (extrait Wikipedia)

« Yes we Cam » de Jean le Cam et Jean Louis le Touzet (env. 16,90€); une lecture rapide sur cet entretien tout en simplicité avec « le roi Jean », un personnage atypique, un marin en fait… 

« À soixante-et-un an, Jean Le Cam lors d’un Vendée Globe de légende a fait rêver tout un pays confiné. L’histoire d’un héros malgré lui. »On ne présente plus Jean Le Cam, alias «le Roi Jean », le héros du Vendée Globe, qui nous a tant ému et réjoui tout au long de son tour du monde. Son aura n’a jamais été aussi grande, sauveteur de Kevin Escoffier, navigateur au palmarès légendaire, quatrième de la course en dépit d’un bateau moins performant, Jean Le Cam est le héros que la France entière adore. Gouaille, bon sens, humour ». (extrait de Yes we Cam)

Deux aventures intéressantes à ne pas manquer pour les jeunes moussaillons (6-10ans): « Alex et Monette à la conquête des pôles«  de Gérard Janichon et Nathaele Vogel – « Tempête sur un baleinier » de Gérard Janichon et Gilbert Maurel (5-10€)

Gérard Janichon et ces « Damien autour du monde«  seront d’ailleurs probablement un jour sur notre table de chevet. En effet lire les exploits de ces navigateurs dans la fin des années 60 au regard des moyens à disposition du simple plaisancier d’aujourd’hui rendent leurs projets tellement incroyable!

Cela ne remet évidemment pas en cause les incroyables voyages de Magellan, Christophe Colomb ou d’autres, mais à cet époque, les bateaux partaient nombreux, chargés de marins pour explorer un monde inconnu,  malheureusement peu revenaient (bateaux et hommes)…

« Damien est l’histoire d’un voyage devenu légendaire. Ce cotre en bois de 10 mètres, parti le 25 mai 1969 de La Rochelle, sillonne le monde cinq années durant. Son parcours de 55 000 milles est jalonné de grandes premières : Spitzberg, remontée de l’Amazone, cap Horn, îles australes, péninsule Antarctique… Pourtant, lors de ce tour du monde des extrêmes, de 80° nord à 68° sud, Jérôme Poncet et Gérard Janichon ne recherchent pas l’exploit. En confrontant leurs rêves d’enfants à la réalité d’une longue route inédite, ces jeunes gens assoiffés d’idéal et d’horizons nouveaux partagent une formidable aventure humaine. Renforcée par la veille aux icebergs, les chavirages et le démâtage dans les Cinquantièmes hurlants, la rencontre avec les caboclos du Brésil ou les chercheurs des stations antarctiques, leur amitié indéfectible les conduira à bon port, à eux-mêmes. Damien est un hymne à la jeunesse, à la vie et à la mer, la douce histoire, parfois cruelle, d’un bateau et de deux gitans de l’océan qui ne sont jamais tout à fait revenus. Voici l’édition définitive de ce récit, véritable référence en matière d’aventure maritime ». (extrait Damien autour du monde)

« Il y a dans le voyage cette alliance du plaisir et de la frustration liée à l’impossibilité de connaître le monde dans sa totalité. Il porte en son sein un danger d’autant plus grand que le but est élevé, celui de se perdre au lieu de se trouver ». Maud Lasseur

Cette citation, étant parfaitement en ligne avec le livre « la longue route » de Bernard Moitessier que l’on vient de finir… écrit il y a plus de 50 ans, nous voulions vous garder un peu plus avec nous au travers de cette extrait émouvant… et tellement moderne! « Eh bien, tu es libre de te tirer, personne ne t’en empêche, tout le monde est libre, ici, tant que ça ne gêne pas les autres – Libre pour le moment…mais un jour plus personne ne le sera si les choses continuent sur la même pente (…) La civilisation occidentale devenue presque entièrement technocratique n’est plus une civilisation – Si on prenait l’avis des gens de ton espèce, plus ou moins vagabonds, plus ou moins va-nu-pieds, on serait encore à bicyclette (…) Justement on roulerait à bicyclette dans les villes (…) on entendrait des rires, on entendrait chanter, on verrai des choses jolies sur les visages, la joie et l’amour renaitraient partout (…) Et tout ça, je sais très bien que ce n’est pas un rêve, tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien, ils l’ont construit avec leurs rêves…Mais là-bas le Monstre a pris le relais des hommes, c’est lui qui rêve à notre place. Il veut nous faire croire que l’homme est le nombril du monde, qu’il a tous les droits (…) et qu’il ira un jour dans les étoiles s’il se dépêche quand même un peu avant la prochaine bombe. Mais il n’y a pas de souci à se faire là-dessus, le Monstre est bien d’accord pour qu’on se dépêche…il nous aide à nous dépêcher…le temps presse… on n’a presque plus le temps… courez! courez!… (…) Les choses violentes qui grondaient en moi se sont apaisées dans la nuit. Je regarde la mer et elle me répond que j’ai échappé à un très grand danger. Je ne veux pas trop croire aux miracles… pourtant il y a des miracles dans la vie. Si le temps était resté mauvais quelques jours de plus avec des vents d’Est, je serais très au nord maintenant, j’aurais continué vers le nord, croyant sincèrement que c’était mon destin. »

Voilà pour le premier billet sur le thème des lectures, il y en aura certainement d’autres !

Bonnes lectures et à très vite!

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