L’école à bord de Sail & Surf

Cela fait 1 an et demi que nous faisons l’école à la maison, notre routine est bien installée. Nous utilisons des anciens livres en autonomie: pas de notes, pas d’obligation, ou deadline.

Nos matinées sont dédiées à l’école sauf quand nous partons en visite pour la journée; 2-3 heures par jour tous les jours.

Depuis le début nous avons choisis un programme « light », dans la mesure où nous insistons uniquement sur les maths et le français. Le reste est optionnel.

En effet les maths et le français peuvent difficilement être appris en mode « unschooling », alors que les autres matières peuvent être abordées dans des activités transverses, comme les romans, les livres d’histoire pour enfant, le voyage, les podcasts, …

Les enfants choisissent leurs matières, maths ou français. Le joker c’est les autres matières. Quand il y a un peu de fatigue, manque de motivation, lassitude ou navigation, on ouvre le champ des possibles aux autres matières 🙂 qui sont l’anglais, les sciences et l’histoire-géographie.

Dans tous les cas les enfants voient leur programme et savent qu’à un moment il faudra reprendre ce qu’ils ont mis de côté. Ils se gèrent très bien. Par exemple, notre ainé a commencé l’année avec un grand engouement pour le français. Puis elle a lâcher depuis 2 semaines, suite à une partie un peu plus complexe. Elle reprendra aux Antilles.

Les deux ainées travaillent en autonomie en suivant le programme, elles font leurs exercices et les corrigent. Nous jetons un oeil à la fin de la matinée. Tout roule, alors nous leur laissons de plus en plus de flexibilité. On prend ses cahiers le matin tôt pour « être tranquille ».

L’ainée n’étant pas trop du matin, traîne un peu la patte et s’y met plus tard ou l’après-midi ou parfois en soirée (quand nous sommes en navigation ou que nous restons au bateau). 

Quelle chance ils ont de pouvoir suivre leurs rythmes, ils s’impliquent d’autant plus qu’ils ont le choix et le dernier mot, dans les limites qu’on leur donne.

Notre benjamine, en fin de CP, c’est plus compliqué, elle a besoin qu’on soit près d’elle et à très peu de concentration. Je ressens bien qu’elle n’a pas encore eu le déclic de travailler et d’apprendre pour elle. Ça va venir, elle n’est pas loin. En attendant on insiste un peu et on félicite à fond dès qu’on peut 🙂

Notre dernier fait ce qu’il veut…. Il joue, dessine, fait des puzzles et parfois il vient à table avec des cahiers et stylos en disant qu’il veut travailler. Alors on lui fait écrire des lettres ou des nombres. Il progresse à une vitesse impressionnante alors que nous ne faisons pas grand chose avec lui.

Point de vue langues étrangères, nous utilisions Duolinguo l’année dernière  (version gratuite). Notre ainée s’était beaucoup améliorée. Nous venons de commencer Mosalingua, sur les conseils de Marion. 

Notre ainée a commencé l’italien et sa cadette fait de l’anglais, en plus du programme.

Enfin nous avons remis en place les cours de piano en distance en facetime, c’est top.

L’école à la maison était source de doutes pour nous, surtout que notre seconde avait quelques soucis de concentration, de précision.

Ses cahiers étaient sales et mal tenus, bref nous sommes partis de loin. L’école à la maison lui va bien car peu à peu, elle pris ses marques, les cahiers sont très beaux, elle se gère, s’implique et s’applique.

Notre ainé qui avait des facilités à beaucoup plus de temps pour faire autre chose. On surveille quand même car elle a tendance à en faire très peu du coup 😉 Mais toujours quand elle s’y met c’est rapide et très poussée. Elle aime faire des dessins pour ses exercices sur l’ordinateur pour illustrer.

Maintenant que nous sommes rodés et que ça se passe si bien, je me rends compte que l’école va vraiment avoir besoin de se réinventer pour garder une plus value dans le monde de demain. 

Avec tous les jouets éducatifs, les boîtes à histoire, les podcasts et les magnifiques livres d’aujourd’hui, les enfants apprennent autant voire plus à la maison. Enfin c’est ce que je remarque chez les miens 🙂

Et point de vue sociabilité, rien à dire non plus, ils vont volontiers échanger avec des personnes de tous âges, rencontrent des enfants de tout horizon, vont de bateaux en bateaux. Même la langue n’est plus une barrière, ils jouent aisément en conversant en anglais !

Je vois mes enfants reposés, heureux, dynamiques, épanouis de vivre libres dans la nature et auprès de nous. Nous mesurons la chance de pouvoir leur offrir ce voyage…. Eux pas encore!

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